Exposition du mois de juillet 2015 « Bestiaire et Nature »

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José Robert, sculpteur. 

J’ai quelque chose à vous dire…

Enfant, je cachais sous mon lit un morceau de bois devenu corbeau ou hibou. Je cachais également dans ma chambre, bien au chaud, dans un nid de mousse, la chouette que j’avais découverte au pied d’un pylône, à qui je croyais rendre vie.

Jeune adulte, j’appris à naturaliser tous ces animaux que mon grand-père évoquait lorsque nous étions dans les champs.

Le soir venu, j’ai imaginé pouvoir garder en vie, bien au delà de la mienne, tous ces êtres, courant ou volant, qui ont peuplé mes rêves d’enfant. Je leur donne désormais une éternité de bronze.

 

Pour des raisons de disponibilité, je n’ai pu réaliser ce rêve avant l’âge de la retraite.

Mais comment révéler un art animalier, en bronze de surcroît, si ce n’est par le travail de la cire perdue, de la fonte et du ciselage du métal ainsi que sa patine finale.

 
 
Marie-Noëlle Dumont, peintre. 
 
La chaleur des pigments naturels, la recherche de minéraux, d’infinie couleurs de terre.
Cette richesse infinie et naturelle me fascine et m’anime dans une recherche incessante depuis mon enfance.
 
Comment représenter notre terre, ses habitants et ce perpétuel mouvement de la Vie?
Changement de regard, modification d’angle, variations de rythme et de lumière.
Au fil du temps, mon travail de peintre matiériste prend des chemins multiples mais toujours en admirant et respectant mon environnement.
 
Certains me partagent… « Vue aérienne, simplicité. Allez à l’essen » Ciel »
d’autres m’écrivent… » Toute la sève de la vraie Vie! »…
Vers quel « humain » l’art nous conduit il?
 Merci  pour nos futurs échanges…

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Prochaine rencontre à la Tétêche : le vendredi 12 juin 2015

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Tétêche Folk

 

Newsletter n°11

 

Juin 2015

 

 

Prochaine rencontre à la Tétêche : le vendredi 12 juin 2015

 

Michel, notre animateur va vous embarquer dans l’apprentissage d’une danse que certains trouvent un peu technique, mais tellement agréable à danser : la mazurka.

 

Pour la petite histoire, « la mazurka est une danse de couple de mouvement modéré à rapide, en trois temps. Une rythmique particulière la distingue de la valse. La mazurka tire son nom de la Mazovie, une région de Pologne ; présente dans toute l’Europe et au-delà, elle devient une danse de salon à la mode, en particulier grâce aux maîtres à danser parisiens du XIXème siècle. Son succès  été relayé par des compositeurs majeurs dont le plus célèbre est sans doute Frédéric Chopin. Toutefois, la relative complexité de ses pas l’a empêché de rivaliser avec la vogue d’autres danses. De nombreuses versions et variantes géographiques existent ». (extrait d’un article sur les arguédennes dans « Traditions musicales en Belgique », par Géry Dumoulin.

 

Au programme de ce vendredi :

 

19 heures 30 : atelier musique centré sur la mazurka : les deux mazurkas déjà pratiquées : « mazurka de comptoir » et « Sonny’s Mazurka ». Ensuite, si nous avons le temps trois autres mazurkas : « mazurka augurka », « mazurka d’Elisabeth Melchior » et mazurka des Combrailles. Vous trouverez le PDF avec les partitions ainsi que les fichiers MIDI en attaché.

 

20 heures 30 : bal folk avec explications des danses. Apprentissage de la mazurka, mais aussi révision des danses déjà apprises lors des animations précédentes.

 

Les animations de la Tétêche restent entièrement gratuites ; les musiciens, animateurs et organisateurs sont tous bénévoles. Un « cochon » sera à votre disposition pour y déposer votre contribution qui nous permettra de faire face aux frais liés à la salle.

 

Tous les musiciens (acoustiques) sont les bienvenus à l’atelier musical de 19 heures 30 : partitions et fichiers MIDI disponibles sur simple demande (par mail).

 

Renseignements :

 

Jean-Pierre Wilmotte :

0494/76.09.28

tetechefolk@gmail.com  

Facebook : Teteche Folk

 

« Permeke entre Père et Fils » Exposition de juin 2015 à Arbre (Belgique)

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Peter Permeke, peintre.
 
Né à Mortsel en 1965. Fils de Joopie Permeke, petit-fils de John-Henri Permeke et arrière petit-fils de Constant Permeke, Peter est imprégné par l’art depuis sa naissance. Difficile de se faire une place lorsqu’on s’inscrit dans une telle lignée.
 
La seule manière d’échapper à cet engrenage semble bien de rompre totalement avec le style de ses aïeux, de créer quelque chose qui se situe à mille lieux du comparable.
Ses marines sont les réceptacles d’émotions intenses qui vont de l’extrême tendresse à la violence orageuse.
 
Mais ce sont sans doute ses visages qui présentent la plus grande originalité et constituent la véritable expression du tempérament de Peter Permeke. Ils sont apparus à la suite d’une période d’isolement, témoins d’une certaine conception du monde, d’un certain regard sur l’autre et émergence d’un style nouveau et original. Même s’ils se rattachent à la veine expressionniste, les têtes de Permeke ont une puissance et une facture qui indiquent clairement leur appartenance à l’art actuel. Pour cette multitude de gros plans presque monochromes, aux traits épais et au masque d’abord agressif, il a puisé dans les physionomies d’ouvriers se rendant à l’usine. Fatigue, tristesse, enfermement, colère parfois décomposent les visages. Sa « tribu » s’est néanmoins adoucie au fil du temp. Il n’est pas rare d’y voir apparaître un sourire, ou au moins une expression de sérénité, d’étonnement ou d’indifférence. Exploitant l’impact du grand format, Peter Permeke s’est engagé dans la voie d’une peinture psychologique et symbolique, de plus en plus colorée. Une peinture qui traduit peut-être une vision plus optimiste de l’humanité, qui se pimente d’une pointe d’humour, mais n’en conserve pas moins sa clairvoyance.
 
 
Extrait d’un texte de Didier Paternoster « Artistes & Galeries » Éditions Art in Belgium – 5 ème Édition.

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James Permeke dit Joopie, sculpteur.

 

 
Né à Bruges en 1938. Fils de de John-Henri Permeke et petit-fils de Constant Permeke, le maître de Jabbeke, il s’est installé en Espagne pour s’y consacrer totalement à son œuvre.
 
Joopie Permeke accorde sa préférence à la figure dégagée, au groupes, la mère et l’enfant, mais surtout la femme dans son état le plus pur.
Grâce à la solidité et la force de la forme, la femme rayonne mystère et conviction. De gestes résolus elle s’impose dans l’univers, trace les limites en souveraine et maîtresse. Dans ses douces rondeurs elle représente séduction et tentation, mais aussi dévouement et compréhension.
 
Le cérébral c’est la question. Pas de mimique, pas un regard, mais une pose.
L’homme, la femme, omniprésents, des êtres universels, contemplent leur propre image par le cœur et l’âme.
De ce dialogue naît l’œuvre ; de l’argile au bronze, matériaux nobles et durables, la beauté éternelle.
 
Fernand Bonneure, mars 1991.

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