Exposition du mois de « Mai » à la Galerie d’Art’bre (Profondeville)

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José Binon, sculpteur
Un artiste attachant et généreux, né à Jemeppe sur Sambre en 1944. Si son premier métier était forgeron, il devint aussi archéologue et fondateur d’un musée de la préhistoire.
Il fait partie de ces créateurs aux talents multiples, il s’est essayé à la peinture, le dessin, la musique et enfin la sculpture sur pierre. Travail de longue haleine et de patience.
José Binon se joue pourtant des difficultés avec une aisance prodigieuse, car à partir des pierres massives qu’il polit ou burine, il arrive à donner à l’œuvre un éclat très personnel, une légèreté dans les formes et les volumes, une vie insoupçonnée de la pierre elle-même. Beaucoup de ses œuvres sont abstraites, pures et simples où seul compte la beauté et l’équilibre.
Si pourtant parfois des personnages ethniques naissent sous ses coups de burin, de ses pointes, bouchardes, gradines et ciseaux, c’est qu’il est passionné aussi de préhistoire et des civilisations antiques.
 
Marie-Rose Gomand, peintre
Une artiste à part entière, passionnée par la peinture, la sculpture, l’infographie, l’illustration.
Elle développe un abstrait lyrique et onirique, ses œuvres se déclinent dans une atmosphère où la poésie règne en maître. Ses travaux traduisent souvent ses émotions ressenties. 
La pratique de l’infographie a été déterminante pour sa progression car cela lui permet de faire de la recréation virtuelle toujours en mutation. Marie-Rose Gomand utilise des photos de ses peintures qu’elle retravaille en associant les deux techniques, infographie et peinture.
« Je regarde… Et mes yeux ne voient plus la réalité de l’instant…
J’écoute… Les sons s’éloignent pour un moment…
Je pense… Je suis ailleurs… Sans savoir où exactement… »
Bienvenue entre rêve et réalité, de l’invisible infiniment petit, à l’éternité de l’infiniment grand.

 

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Exposition d’avril à la Galerie d’Art’bre à Abre (Belgique)

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André DEPT 

Il dessine depuis qu’il est tout petit. A exposé à Ecaussinnes, à Morlanwelz, à La Louvière, à Mons et à Tubize. La Province de Hainaut a acquit une de ses oeuvres en 1988. Après ses humanités artistiques, il suit une formation en graphisme et est gradué en Arts Graphiques. Il a reçu plusieurs prix pour ses affiches et ses logos. André Dept, emploie la technique du pastel sec qu’il étend sur le papier avec les doigts. Les œuvres tendent vers l’abstraction tout en conservant un élément figuratif réduit au minimum. Cet élément, on le retrouve dans tous les tableaux : c’est l‘arbre.

Mais cet arbre ne procède pas du monde végétal. L’arbre est un trait d’union entre le monde spirituel et le monde matériel, il faut le voir comme un monde à part dans lequel on peut traduire tous les climats que l’on sent. Cet arbre devient le symbole du thème que l’artiste a voulu représenter, thème qui tourne autour de la position de l’individu face aux contraintes de la vie ou de la société. Mais il devient également le prétexte d’une recherche purement plastique.

Malgré l’impression de recherche esthétique qui s’en dégage, les tableaux d’André Dept sont le fruit d’une écriture pulsionnelle. Un paradoxe expliqué par la vitesse d’exécution de l’artiste. Son but est d’avoir une plage colorée qui exprime un climat, une tension, avec un minimum de signes pour traduire le sujet.

A l’occasion de cette exposition, André Dept utilise la technique du pastel sec pour interpréter aussi des thèmes qu’il aime particulièrement, comme par exemple une éruption volcanique, un Tsunami dans ce qu’ils ont de beau et d’effrayant à la fois. Certains tableaux sont aussi pour lui le prétexte de réaliser des ciels ou des reflets dans l’eau en repoussant au maximum les limites de la technicité.

 «Je vis d’une image commerciale que j’élabore pour les autres. Faire des images à moi me permet de me retrouver et de transcrire de façon plastique ce que je ne veux pas dire avec les mots. Représentatif sans figuration, abstrait sans irréalisme et symboliste sans code, mon art ne se rattache à aucune tendance moderne ni ancienne. J’ai mes images à moi. J’ai ma propre idée des choses. Je ne vois pas les choses comme elles sont. Je vis dans mon monde et je dessine d’après ma vision intérieure».

 

Myriam Cassiers

 Au cours de son apprentissage auprès d’un atelier de vitrail bruxellois et de son passage dans diverses écoles, l’Académie des Beaux-Arts de Namur, l’Insituut voor Kunst en Ambacht à Malines et de Academie voor Beeldende Kunsten Mechelen où elle poursuit sa formation, Myriam Cassiers a testé différentes techniques du travail du verre telles que le vitrail, le soufflage, le moulage, le thermoformage, etc.

Elle présente des œuvres réalisées selon la technique de la sérigraphie sur verre fusionné. Par ces techniques elle cherche à mettre en lumière l’invisible, ou si l’on veut l’âme de la matière. 

 «Un travail surprenant, au résultat inattendu. La source d’inspiration de Myriam Cassiers est partiellement puisée dans le réel, mais un réel transfiguré au final par le travail de la lumière, un réel qui se décompose au moment de la création pour se recomposer autrement, pour atteindre une nouvelle vie». 

S. Morgan – Le Wolvendael – novembre 2009

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LE CHEMIN DES SORCIÈRES à Lustin (Belgique)

 

Le chemin des Sorcières

Organise

 

Son 3 ème plus PETIT marché de Noël du monde.

Le samedi  21décembre

À partir de 17 heures 30

 

Nous vous attendons dans les jardins merveilleux de la rue «Tigneu Boni» qui pour l’occasion revêtiront leurs plus belles parures de Noël.

Nous vous proposerons une dizaine de stands se composant :

Articles cadeaux, huîtres, tartiflette, PDT farcies au foie gras, filets de hareng marinés à la picarde, vin chaud

Pour les petits : crêpes, chocolat chaud.

Un buffet desserts vous sera proposé par les Scouts de Lustin.

Pour les enfants, une petite marche à la lampe de poche et un conte seront organisés par la bibliothèque « le Foyau » départ prévu 19h30.

Exposition du mois de novembre 2013 à la Galerie d’Art’bre (Belgique)

galerie, sculpteur, pedagogue, peindre, mains, yeux

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Sylvie STORME 

Sculpteur et pédagogue de la voix et du mouvement

Le mouvement, la rencontre:
Ce qui guide mes mains dans la terre,
c’est la sensation intime du mouvement :
mouvement de la matière, des émotions, du souffle,
de la lumière, du corps dans l’espace…

Ce qui me touche, ce sont les relations, les correspondances,
les dynamiques et la danse créées par les mouvements,
les rencontres.


Mireille THYS

 

Peindre avec les mains plus qu’avec les yeux.
En recomposant mentalement le déjà étalé sur la toile.
 
Quadrillage dans ma tête, palimpseste de la toile où les éléments
prennent place apparemment sans contrainte.
 
Peindre mentalement donc plus que physiquement.
Même si le résultat est très physique très tactile.
 
A mi-chemin, de plus en plus entre une toile et un bas-relief.
Non pas creusés mais déposés sur la surface
colle, coquillage, écorce, bois d’eau, dentelle, etc…
 
Sans plus de repères figuratifs ou alors fortement estompés
ou stylisés et parfois apparus sans volonté.
 
Révélés par d’autres regards qui me forcent à voir
ce que je n’avais pas voulu créer.

La Galerie d’Art’bre présente du 05 au 27 octobre 2013 Aurore DAHIN & Valérie HUNIN à Arbre (Belgique)

peinture, sorties, culturelle,

Aurore DAHIN – Architecte, peintre et sculpteur 

Belge née en 1971. Diplômée de l’Institut d’Architecture St-Luc à Liège. Travaille une dizaine d’années en tant qu’architecte indépendante en Belgique. Poursuit trois années d’étude à l’académie des Beaux-Arts d’Arlon en section peinture, sculpture et céramique.

« Depuis toujours, j’ai une réelle fascination pour les couleurs, les formes et les matières qui me transportent dans un univers spontané, coloré et plein de vie. 

Mon travail de céramiste exprime principalement la féminité à travers le vêtement, les étoffes et les matières. Ces êtres de terres ont chacun leur histoire et nous emmènent dans un voyage autour du monde.

A la manière d’un styliste, je taille, je modèle, je cisèle la terre afin de créer des vêtements aux influences contemporaines ou ethniques, aux lignes organiques, graphiques ou structurées.

J’aime travailler la terre de manière très fine, presque fragile, juste à la limite de la matière afin de donner un côté vibrant et souple à l’œuvre. Enfin, les couleurs, l’aspect brut ou émaillé donnent la touche finale à l’identité de ces mannequins défilant sur leur hampe de fer.

Créer est une aventure passionnante et enrichissante que j’aime partager avec les autres… »


 

Valérie HUNIN – Des mathématiques à la peinture à l’huile

Elle est née à Gosselies en 1958, de parents originaires de l’Entre-Sambre-et-Meuse. Elle fréquente ensuite l’école primaire de Pittsburg (Pennsylvanie, USA), où son père travaille en tant qu’ingénieur jusqu’en 1969, année de son retour en Belgique.

Après avoir étudié les mathématiques et l’informatique à Charleroi, elle travaille à temps partiel à Bruxelles depuis 1987 et consacre le temps qui lui reste à sa passion : la peinture. Essentiellement autodidacte, elle a néanmoins suivi les cours du soir en sérigraphie à l’académie de Boitsfort.

Elle s’éprouve à différentes techniques : terre cuite, aquarelle, feutre, encre, sépia, sérigraphie, huile sur toile. C’est finalement dans cette dernière qu’elle trouve son plein épanouissement.

« … Ce que j’ai eu l’occasion d’apprécier dans son oeuvre, c’est une profonde sincérité, un goût tout particulier pour les lumières matinales et une délicatesse des tons qui donne à ses toiles une douceur sans mièvrerie et une authentique musicalité, car elle suit une ligne un peu oubliée qui s’appelle harmonie des couleurs. Peintre de la réalité quotidienne, Valérie Hunin exprime des choses simples de manière techniquement si élaborée que tout paraît simple… à vous de lire les images en profondeur. »

Anita NARDON, 2008