Il dessine depuis qu’il est tout petit. A exposé à Ecaussinnes, à Morlanwelz, à La Louvière, à Mons et à Tubize. La Province de Hainaut a acquit une de ses oeuvres en 1988. Après ses humanités artistiques, il suit une formation en graphisme et est gradué en Arts Graphiques. Il a reçu plusieurs prix pour ses affiches et ses logos. André Dept, emploie la technique du pastel sec qu’il étend sur le papier avec les doigts. Les œuvres tendent vers l’abstraction tout en conservant un élément figuratif réduit au minimum. Cet élément, on le retrouve dans tous les tableaux : c’est l‘arbre.
Mais cet arbre ne procède pas du monde végétal. L’arbre est un trait d’union entre le monde spirituel et le monde matériel, il faut le voir comme un monde à part dans lequel on peut traduire tous les climats que l’on sent. Cet arbre devient le symbole du thème que l’artiste a voulu représenter, thème qui tourne autour de la position de l’individu face aux contraintes de la vie ou de la société. Mais il devient également le prétexte d’une recherche purement plastique.
Malgré l’impression de recherche esthétique qui s’en dégage, les tableaux d’André Dept sont le fruit d’une écriture pulsionnelle. Un paradoxe expliqué par la vitesse d’exécution de l’artiste. Son but est d’avoir une plage colorée qui exprime un climat, une tension, avec un minimum de signes pour traduire le sujet.
A l’occasion de cette exposition, André Dept utilise la technique du pastel sec pour interpréter aussi des thèmes qu’il aime particulièrement, comme par exemple une éruption volcanique, un Tsunami dans ce qu’ils ont de beau et d’effrayant à la fois. Certains tableaux sont aussi pour lui le prétexte de réaliser des ciels ou des reflets dans l’eau en repoussant au maximum les limites de la technicité.
«Je vis d’une image commerciale que j’élabore pour les autres. Faire des images à moi me permet de me retrouver et de transcrire de façon plastique ce que je ne veux pas dire avec les mots. Représentatif sans figuration, abstrait sans irréalisme et symboliste sans code, mon art ne se rattache à aucune tendance moderne ni ancienne. J’ai mes images à moi. J’ai ma propre idée des choses. Je ne vois pas les choses comme elles sont. Je vis dans mon monde et je dessine d’après ma vision intérieure».
Myriam Cassiers
Au cours de son apprentissage auprès d’un atelier de vitrail bruxellois et de son passage dans diverses écoles, l’Académie des Beaux-Arts de Namur, l’Insituut voor Kunst en Ambacht à Malines et de Academie voor Beeldende Kunsten Mechelen où elle poursuit sa formation, Myriam Cassiers a testé différentes techniques du travail du verre telles que le vitrail, le soufflage, le moulage, le thermoformage, etc.
Elle présente des œuvres réalisées selon la technique de la sérigraphie sur verre fusionné. Par ces techniques elle cherche à mettre en lumière l’invisible, ou si l’on veut l’âme de la matière.
«Un travail surprenant, au résultat inattendu. La source d’inspiration de Myriam Cassiers est partiellement puisée dans le réel, mais un réel transfiguré au final par le travail de la lumière, un réel qui se décompose au moment de la création pour se recomposer autrement, pour atteindre une nouvelle vie».
S. Morgan – Le Wolvendael – novembre 2009