Exposition du mois de novembre 2013 à la Galerie d’Art’bre (Belgique)

galerie, sculpteur, pedagogue, peindre, mains, yeux

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Sylvie STORME 

Sculpteur et pédagogue de la voix et du mouvement

Le mouvement, la rencontre:
Ce qui guide mes mains dans la terre,
c’est la sensation intime du mouvement :
mouvement de la matière, des émotions, du souffle,
de la lumière, du corps dans l’espace…

Ce qui me touche, ce sont les relations, les correspondances,
les dynamiques et la danse créées par les mouvements,
les rencontres.


Mireille THYS

 

Peindre avec les mains plus qu’avec les yeux.
En recomposant mentalement le déjà étalé sur la toile.
 
Quadrillage dans ma tête, palimpseste de la toile où les éléments
prennent place apparemment sans contrainte.
 
Peindre mentalement donc plus que physiquement.
Même si le résultat est très physique très tactile.
 
A mi-chemin, de plus en plus entre une toile et un bas-relief.
Non pas creusés mais déposés sur la surface
colle, coquillage, écorce, bois d’eau, dentelle, etc…
 
Sans plus de repères figuratifs ou alors fortement estompés
ou stylisés et parfois apparus sans volonté.
 
Révélés par d’autres regards qui me forcent à voir
ce que je n’avais pas voulu créer.

La Galerie d’Art’bre présente du 05 au 27 octobre 2013 Aurore DAHIN & Valérie HUNIN à Arbre (Belgique)

peinture, sorties, culturelle,

Aurore DAHIN – Architecte, peintre et sculpteur 

Belge née en 1971. Diplômée de l’Institut d’Architecture St-Luc à Liège. Travaille une dizaine d’années en tant qu’architecte indépendante en Belgique. Poursuit trois années d’étude à l’académie des Beaux-Arts d’Arlon en section peinture, sculpture et céramique.

« Depuis toujours, j’ai une réelle fascination pour les couleurs, les formes et les matières qui me transportent dans un univers spontané, coloré et plein de vie. 

Mon travail de céramiste exprime principalement la féminité à travers le vêtement, les étoffes et les matières. Ces êtres de terres ont chacun leur histoire et nous emmènent dans un voyage autour du monde.

A la manière d’un styliste, je taille, je modèle, je cisèle la terre afin de créer des vêtements aux influences contemporaines ou ethniques, aux lignes organiques, graphiques ou structurées.

J’aime travailler la terre de manière très fine, presque fragile, juste à la limite de la matière afin de donner un côté vibrant et souple à l’œuvre. Enfin, les couleurs, l’aspect brut ou émaillé donnent la touche finale à l’identité de ces mannequins défilant sur leur hampe de fer.

Créer est une aventure passionnante et enrichissante que j’aime partager avec les autres… »


 

Valérie HUNIN – Des mathématiques à la peinture à l’huile

Elle est née à Gosselies en 1958, de parents originaires de l’Entre-Sambre-et-Meuse. Elle fréquente ensuite l’école primaire de Pittsburg (Pennsylvanie, USA), où son père travaille en tant qu’ingénieur jusqu’en 1969, année de son retour en Belgique.

Après avoir étudié les mathématiques et l’informatique à Charleroi, elle travaille à temps partiel à Bruxelles depuis 1987 et consacre le temps qui lui reste à sa passion : la peinture. Essentiellement autodidacte, elle a néanmoins suivi les cours du soir en sérigraphie à l’académie de Boitsfort.

Elle s’éprouve à différentes techniques : terre cuite, aquarelle, feutre, encre, sépia, sérigraphie, huile sur toile. C’est finalement dans cette dernière qu’elle trouve son plein épanouissement.

« … Ce que j’ai eu l’occasion d’apprécier dans son oeuvre, c’est une profonde sincérité, un goût tout particulier pour les lumières matinales et une délicatesse des tons qui donne à ses toiles une douceur sans mièvrerie et une authentique musicalité, car elle suit une ligne un peu oubliée qui s’appelle harmonie des couleurs. Peintre de la réalité quotidienne, Valérie Hunin exprime des choses simples de manière techniquement si élaborée que tout paraît simple… à vous de lire les images en profondeur. »

Anita NARDON, 2008