Exposition de juin à la Galerie d’Art’bre
Alexandre Forceille
Ce tailleur de pierre est né à Namur dans un pays de carrières, au cœur même de la pierre. Il vit à Bertrix, dans la Province de Luxembourg où il se consacre totalement à cette fascinante activité.
Alexandre Forceille est autodidacte mais puriste, à la fois artisan et artiste, il produit des objets usuels, des lampes, des fontaines où il associe avec bonheur la fluidité de l’eau et la dureté de la pierre. Il se prête aussi à la création d’œuvre monumentale. Certaines sculptures ne sont qu’abstraction géométrique mais si harmonieuses en dépit de leur dépouillement. Elles s’éloignent davantage d’éventuelles significations apparentes, pour laisser aux spectateurs toute liberté d’interprétation.
Coupées, taillées, martelées, burinées, fraisées, lissées, polies dans des blocs de pierre bleue ou, plus rarement, dans du marbre blanc, toutes ces projections sculpturales du génie de l’artiste interpellent. Alexandre Forceille n’hésite pas de laisser des parties brutes ou à peine travaillées dans une roche dont l’œuvre n’en finit pas de naître. L’imagination des formes et des dimensions n’a pas de limite, ni une quelconque difficulté à susciter ici la tendresse, l’émotion, ou à engendrer ailleurs une esthétique tranchante, pure et dure.
Rien de superflu chez Alexandre Forceille. Il se livre à un véritable corps à corps avec la matière vivante. Il la scrute, la découvre jusque dans ses moindres secrets. Plus il polit, plus l’âme et la vie se révèlent. Avec les meules et disqueuses, il dégrossit l’œuvre. Avec le burin, il tambourine, sclippe, lisse, cisèle et boucharde la pierre. Avec détermination et précision, l’artiste nous offre la beauté originelle de la pierre, dans un univers dépouillé de tout artifice.
Alexandre Forceille livre au regard le fruit d’une connivence avec la matière.
Julie
Pseudonyme de Rita Lannoote, née à Werwik en 1954.
Julie est et reste avant tout une artiste autodidacte. Elle est toujours partante, battante et volontaire. Elle s’est mise à peindre pour exprimer ses révoltes, ses craintes, ses douleurs et ses joies qu’elle puise dans la vie quotidienne. La peinture lui permet de laisser tomber le masque que les aléas de la vie nous imposent… avec le temps !
Les toiles sont devenues des témoins d’états d’âme de l’artiste ; elles laissent une part de rêve, d’imagination et d’espérance à partager. Considérant qu’il est plus facile de s’exprimer par les couleurs que par les mots, elle transmet dans chacune de ses œuvres un message de sa philosophie, tantôt vive, tantôt sauvage et expressive, parfois romantique et poétique, plus tard mélancolique. Il n’y a pas de retenues, ni de contraintes, ni de lois, seulement des formes et quelques couleurs qui nous font rêver et imaginer jusqu’à l’égarement, en sorte un support pour la méditation.
Tentée par l’art abstrait et sans cesse ramenée par la raison, elle revendique l’art qui, par sa couleur, exprime la vie, la sensibilité et le rêve… Julie peut être absente des influences des évènements de la vie quotidienne… Elle forme des images d’après ses émotions. Les figures humaines sont portées à la limite de l’abstrait comme dans un brouillard où émerge sa propre vision. Sujet et forme sont le résultat de la synthèse entre méditation et intuition car ses tableaux sont encore accentués par l’utilisation de pigments naturels, textures ou brins de «NEWS» qui donnent une notion de chaleur, un petit clin d’œil… une sorte de message vers la méditation…
Récital d’opérette et de magie à (Profondeville)
Exposition du mois de « Mai » à la Galerie d’Art’bre (Profondeville)
La bibliothèque Le Foyau en partenariat avec le magasin Zébulon organise le 25 avril 2014
Exposition d’avril à la Galerie d’Art’bre à Abre (Belgique)
André DEPT
Il dessine depuis qu’il est tout petit. A exposé à Ecaussinnes, à Morlanwelz, à La Louvière, à Mons et à Tubize. La Province de Hainaut a acquit une de ses oeuvres en 1988. Après ses humanités artistiques, il suit une formation en graphisme et est gradué en Arts Graphiques. Il a reçu plusieurs prix pour ses affiches et ses logos. André Dept, emploie la technique du pastel sec qu’il étend sur le papier avec les doigts. Les œuvres tendent vers l’abstraction tout en conservant un élément figuratif réduit au minimum. Cet élément, on le retrouve dans tous les tableaux : c’est l‘arbre.
Mais cet arbre ne procède pas du monde végétal. L’arbre est un trait d’union entre le monde spirituel et le monde matériel, il faut le voir comme un monde à part dans lequel on peut traduire tous les climats que l’on sent. Cet arbre devient le symbole du thème que l’artiste a voulu représenter, thème qui tourne autour de la position de l’individu face aux contraintes de la vie ou de la société. Mais il devient également le prétexte d’une recherche purement plastique.
Malgré l’impression de recherche esthétique qui s’en dégage, les tableaux d’André Dept sont le fruit d’une écriture pulsionnelle. Un paradoxe expliqué par la vitesse d’exécution de l’artiste. Son but est d’avoir une plage colorée qui exprime un climat, une tension, avec un minimum de signes pour traduire le sujet.
A l’occasion de cette exposition, André Dept utilise la technique du pastel sec pour interpréter aussi des thèmes qu’il aime particulièrement, comme par exemple une éruption volcanique, un Tsunami dans ce qu’ils ont de beau et d’effrayant à la fois. Certains tableaux sont aussi pour lui le prétexte de réaliser des ciels ou des reflets dans l’eau en repoussant au maximum les limites de la technicité.
«Je vis d’une image commerciale que j’élabore pour les autres. Faire des images à moi me permet de me retrouver et de transcrire de façon plastique ce que je ne veux pas dire avec les mots. Représentatif sans figuration, abstrait sans irréalisme et symboliste sans code, mon art ne se rattache à aucune tendance moderne ni ancienne. J’ai mes images à moi. J’ai ma propre idée des choses. Je ne vois pas les choses comme elles sont. Je vis dans mon monde et je dessine d’après ma vision intérieure».
Myriam Cassiers
Au cours de son apprentissage auprès d’un atelier de vitrail bruxellois et de son passage dans diverses écoles, l’Académie des Beaux-Arts de Namur, l’Insituut voor Kunst en Ambacht à Malines et de Academie voor Beeldende Kunsten Mechelen où elle poursuit sa formation, Myriam Cassiers a testé différentes techniques du travail du verre telles que le vitrail, le soufflage, le moulage, le thermoformage, etc.
Elle présente des œuvres réalisées selon la technique de la sérigraphie sur verre fusionné. Par ces techniques elle cherche à mettre en lumière l’invisible, ou si l’on veut l’âme de la matière.
«Un travail surprenant, au résultat inattendu. La source d’inspiration de Myriam Cassiers est partiellement puisée dans le réel, mais un réel transfiguré au final par le travail de la lumière, un réel qui se décompose au moment de la création pour se recomposer autrement, pour atteindre une nouvelle vie».
S. Morgan – Le Wolvendael – novembre 2009
Pièce de théâtre à Profondeville
Profondeville a besoin de Toi… !!!
Exposition de février à la Galerie à Arbre
Magda Van Holsbeeck
Etudes à Académie des Beaux-Arts d’Alost
“Je fais des figurines en céramique qui au départ sont en argile blanche. La cuisson initiale se produit à 1050 °C.
Ensuite, je commence à vernisser les figurines :
– soit cuites dans le four électrique à 1150 °C
– soit chauffées de façon ‘raku’ dans le four à gaz.
La céramique est un jeu de terre et de feu. Travailler l’argile est une des premières techniques que l’homme a trouvé il y a 20.000 ans.
C’est l’érosion qui forme l’argile : la pluie, le vent, le soleil et l’eau qui font que les roches se morcelles et se cassent. Ainsi celles-ci deviennent des pierres, des cailloux et enfin il ne reste que des particules minuscules qu’on appelle l’argile.
L’argile douce et pliable devient dure et indéformable à la cuisson, elle ne rouille pas et ne périt pas. Une figurine en argile existe pour l’éternité, mais elle est délicate et fragile en même temps.
C’est vraiment mon grand plaisir de pétrir de l’argile, de modeler et de créer avec cette matière extraordinaire.
L’idée, la fantaisie est pétrifiée et de cette façon devient visible et palpable.
Françoise Jetteur
L’art numérique, j’ai vraiment trouvé ce que j’aime mais le dessin, le trait avant tout.
Le dessin plutôt que la peinture ou la couleur.
Une pression de l’outil selon mon humeur, des traits amples ou contenus, la couleur vient après. L’outil peut varier du fin porte-mine au feutre ou au bic.
Professeur d’arts plastiques, j’ai suivi récemment une formation de 4 ans en art numérique à l’académie.
Le dessin (sur papier de croquis le plus souvent) est scanné, agrandi et mis en couleur à l’ordinateur en incorporant parfois des photos, des textures. La technique évolue, le trait aussi.
Je dessine surtout des personnages dans des scènes de la vie courante.
Parfois des animaux : oiseaux , chiens, chats, souris et imaginaires.
L’environnement est souvent onirique.
Je ne veux pas dessiner de choses tristes, j’ai une préférence pour les ambiances sereines non dépourvues de candeur et d’un peu d’humour.